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Gardien du Temps

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JIANG Qiong Er s’expose au Musée Guimet avec ATHEM

Pour ouvrir avec faste l’année de la Chine, le musée Guimet invite l’artiste plasticienne et designer Jiang Qiong Er qui investit les différents espaces du Musée, avec une installation monumentale réalisée en collaboration avec ATHEM. Un challenge technique réussi, avec une ingénierie complexe et sur mesure, pour un projet poétique.

“L’Origine” Un voile de tulle rouge recouvre la façade

La façade du bâtiment est entièrement recouverte d’un voile de tulle rouge qui met le musée aux couleurs de la Chine et jette une passerelle entre le passé et le présent. Le musée renaît sous la forme d'une réinterprétation contemporaine des grottes chinoises de Mogao, Yungang ou Longmen, chefs-d’œuvre de l’art rupestre.

Sur le seuil des grottes, douze créatures mythiques émergent

Elles représentent aux yeux de l’artiste des valeurs essentielles au 21e siècle, telles que la bienveillance, le temps, l’inclusion, l’égalité …. Ces créatures sont des êtres hybrides, syncrétiques, imaginées à partir de créatures légendaires et combinées à l’aide de l’intelligence artificielle. Chacune d’entre elles raconte une histoire unique, elles se manifestent sur la façade au rythme du cycle du jour, de la nuit, des saisons, ce sont les gardiens du temps.

Douze créatures mythiques - 12 gardiens du temps

Grâce à un dispositif visuel et sonore, toutes les deux heures, les créatures mythiques de la rotonde se manifestent à tour de rôle, au rythme de la division du jour en douze espaces de temps, en vigueur dans la Chine ancienne. Trois fois par jour, elles s’animent toutes ensemble pour marquer ce lien entre passé et avenir.

Rendez-vous quotidiens, de jour comme de nuit ...

On les retrouve à la nuit tombée sur la façade illuminée du musée, papotant et chuchotant des histoires insolites. Lorsque le silence revient, la rotonde éclaire la place d’Iéna comme un phare, les créatures se détachent alors en ombre chinoise à l’entrée des grottes, dont les halos flottent dans la nuit comme des lanternes suspendues.

“Initiation” dans le hall d’entrée

Les colonnes de la rotonde d’entrée du musée sont parées de rouge, couleur propitiatoire, dans différentes nuances, chacune porteuse d’une symbolique et d’une résonance poétique chinoises particulières. La traversée du hall tel un rite de passage communique aux visiteurs la chaleur créatrice de cette couleur.

« Douze appels » au sein de la bibliothèque historique

Une installation visuelle et sonore. Les statues en bronze des douze créatures mythiques sont réunies en un cercle : Authenticité, Fraternité, Inclusion, Paix, Égalité, Bienveillance, Temps, Exploration, Bravoure, Nature, Sagesse, Liberté. Alors qu’elles semblent flotter dans les airs, le bruissement de leur murmure polyglotte emplit l’espace.

Douze incantations en faveur de l’harmonie

Chacune est porteuse d’un message particulier, chacune formule un espoir. leurs incantations appellent à l'harmonie humaine

L’installation « Sa voix – La Bravoure »

Sur la terrasse végétalisée, cette installation déploie un gigantesque filet de métal tissé au-dessus du toit du musée, sur lequel est brodée la parole poétique collective de soixante femmes chinoises, en utilisant une nouvelle « écriture féminine » inspirée du nu shu, le seul système d’écriture au monde créé et utilisé exclusivement par des femmes.

Une tapisserie de métal tissé

La voix collective de femmes chinoises se tisse en une broderie poétique épique.

Une grotte contemporaine qui dévoile « Introspection » dans le dôme

L’intérieur du dôme est ceint d’une résille odorante de 5000 briques de thé pu-erh. En son centre, des pierres sont disposées en un jardin minéral qui capte l’énergie créatrice de la grotte.

Un espace où chacun devient le gardien de son propre temps

Le dôme devient un espace de méditation mais aussi de création en communion avec le temps au rythme des saisons grâce à une projection lumière.

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